L’Evangile du dimanche 29 avril 2007 - " Mes brebis entendent ma voix "

Dernière modification écrite le vendredi 4 avril 2008

Jean 10, 27-30

Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un.

Christ se présente dans l’évangile de Jean comme le berger par excellence. Ses brebis écoutent sa voix, reconnaissent celle de leur maître et sortent de l’enclos et ils le suivent. Ils ont cette assurance unique de le suivre vers les vraies sources d’eau vive et vers les pâturages sans comparaison.

Christ est celui qui fait connaître Dieu ; en Christ Dieu se révèle d’une manière unique et ultime. Toute cette illustration (de la relation entre le berger et ses brebis et les garantis d’en venantes pour le troupeau) présente la manière avec laquelle Dieu vient sauver les hommes et cherche son peuple. Il n’y a aucune pression sur les brebis, elles peuvent choisir : écouter la voix du berger et le suivre ou... Il n’y a aucun critère extérieur du troupeau pour le sélectionner et faire une partie des « vraies » brebis et celle des « autres ». C’est les brebis seules qui se placent là où elles veulent. Toutes entendent la voix du berger, la suivent ou non... C’est seulement la voix du maître qui constitue son peuple ; le rapport à cette voix opère ce tri fondamental et amène à lui le troupeau qui lui appartient. C’est l’écoute de la parole qui est au centre de toute cette action. L’apôtre Paul écrira au 1 Corinthiens 1, 21 : Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.

Tout cela peut paraître très banal et même extrêmement faible. Rappelons-nous toute la puissance engagée pour faire sortir d’Egypte le peuple d’Israël, ou toute une série des miracles pour lui permettre la survie pendant son voyage au désert. N’oublions aussi le fameux passage de la mer Rouge et la perte de l’armée égyptienne. Ici, nous sommes confronter à ­la voix du Christ qui compte sur sa seule parole pour obtenir le résultat semblable à ces grands faits fondateurs de l’histoire ancienne du peuple élu. Il y a encore un autre élément qui fragilise toute cette réflexion : ce sont les disciples du Christ qui doivent porter sa parole et de faire cet appel en son nom !

D’où vient donc cette étonnante assurance de Jésus (Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent) ? Elle s’appuie tout entière sur cette certitude que c’est le Père les attire lui-même. « Continuons donc à annoncer l’Evangile, faisons-le aussi bien que nous pouvons le faire puisque c’est là notre vocation... et Dieu s’occupera du reste ! »

La méditation basée sur l’étude de Daniel Bergèse (IDEA).


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